Justice et tribunaux

Traducteur juridique

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Ce spécialiste de la langue traduit fidèlement des documents importants… sans jamais perdre de vue leur dimension juridique

Description

Un robot polyglotte qui tape des textes dans une autre langue? Pour beaucoup, c’est cela le travail du traducteur juridique (la traductrice juridique, au féminin). Mais ce professionnel n’est pas un automate: c’est un véritable expert des communications. Spécialisé en droit, il s’assure toujours de prendre en compte la dimension juridique des textes qu’il traduit.

Le rôle du traducteur juridique est essentiel dans un pays où se côtoient deux langues officielles. Aussi, avec la mondialisation, le droit traverse les frontières: les traducteurs juridiques ne manqueront pas de travail de sitôt!

Concrètement, le traducteur juridique traduit dans une autre langue des textes qui ont rapport au droit, par exemple des contrats, des lois et des jugements. Mais là ne se limite pas l’étendue de ses compétences. Comme il a de grandes connaissances linguistiques, il est aussi impliqué dans la rédaction, la révision et la correction de textes.

Traduire un texte implique d’abord de bien le comprendre. Le traducteur juridique a donc une excellente capacité d’analyse. Il sait effectuer efficacement de la recherche et utiliser des outils linguistiques spécialisés. Il a le souci du détail, est curieux de nature et a une vaste culture.

Le travail

Les principales tâches du traducteur juridique

  • analyser des textes en profondeur pour en comprendre parfaitement le sens;
  • effectuer de la recherche dans certains domaines spécialisés et utiliser des outils linguistiques;
  • traduire fidèlement à l’écrit des textes d’une langue vers une autre, tout en conservant leur sens juridique;
  • réviser des traductions effectuées par d’autres traducteurs;
  • corriger des textes pour en assurer la qualité linguistique.

Le milieu de travail du traducteur juridique

Le traducteur juridique est amené à travailler dans plusieurs milieux. Il peut être engagé par un gouvernement, une entreprise ou un organisme, un cabinet d’avocats ou un bureau de traduction. De plus, il peut travailler à son propre compte, comme travailleur autonome.

Le Bureau de la traduction du Canada est le plus grand employeur de traducteurs au pays. Cet organisme fédéral effectue de la traduction pour le gouvernement et les organismes fédéraux, et certaines entreprises privées.

Peu importe le milieu, l’environnement de travail du traducteur juridique est sensiblement le même. Il accomplit ses tâches au calme, dans un bureau, à l’aide d’outils informatiques.

La formation

Il n’y a pas qu’une seule façon de devenir traducteur juridique. Cependant, la majorité de ces professionnels suivent l’un des deux cheminements suivants :

  • Certains font d’abord des études en traduction ou en langue, généralement à l’université. Ils complètent ensuite leur formation par une spécialisation en droit.
  • D’autres suivent le chemin inverse. Ils font d’abord des études en droit pour se former ensuite en traduction. Il arrive qu’un juriste développe des compétences en langue dans le cadre de son travail juridique, puis se spécialise en traduction juridique.

Des programmes de baccalauréat en traduction et de baccalauréat en droit sont proposés dans plusieurs universités québécoises.

Pour devenir traducteur agréé, il faut être membre de l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec (l’OTTIAQ). Ce titre n’est pas nécessaire pour travailler comme traducteur juridique, mais c’est un atout auprès des employeurs. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de l’OTTIAQ.

Le salaire

Le salaire du traducteur juridique dépend du milieu dans lequel il travaille.

Si le traducteur est employé par une organisation, son salaire varie selon son expérience, ses compétences et son niveau d’études.

S’il est travailleur autonome, son salaire dépend du nombre de contrats qu’il réussit à obtenir et du prix de ses services.

Dans le domaine de la traduction, le prix des services est généralement calculé « au mot ». Comme la traduction juridique est très spécialisée, le prix payé par mot est plus élevé que pour la traduction générale.

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